Journalisme d’opinion : Ce que l’on pense est plus important que ce que l’on croit.

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Le journalisme d’opinion qui pourrait dépasser le journalisme professionnel d’entreprise, sans en nier la fonction en tant qu’institution économique de mise en valeur de l’information, devrait, à mon sens aller au-delà de « Ce que je crois », pour s’inscrire courageusement dans « Ce que je pense ».

La maturation nécessaire de notre presse, pour que sa pratique soit à même d’accompagner notre révolution et sa démocratie naissante, ne peut s’effectuer que dans l’effort intellectuel qui consiste à penser la pensée. Écrire « ce que l’on croit », revient à reconduire, après la Révolution, le journalisme opportuniste dans lequel on peut classer, aussi bien « Jeune à fric » que « Al Mustaqilla ».

Ma position critique à l’égard de B.B.Y. ne date pas d’aujourd’hui. L’interprétation « abusive » que je fais du titre de son Hebdomadaire international et intelligent, est la reprise d’une couverture de la Revue Dialogue du temps de Bourguiba. La révolution du 14 Janvier, révèlera qu’il n’y a pas grande différence entre le plus jeune ministre du premier gouvernement Bourguiba et le « mystérieux » faux frère de Rached Ghanouchi. Car, en fait, c’est en faisant confondre aux masses arabes, « Ce que je crois » avec « Ce que je pense »,  que la chaine Al Jazera à réussi à placer ses pions islamistes, au nom de la démocratie des « points de vue » contraires, dont la contradiction n’en est pas le dépassement, et ne vise, en fait que la transformation des différents peuples arabes, en véritables « poussières d’individus » manipulables à merci.

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