Marzouki ou la Haine du Père.

Printemps 63, à Tanger, un certain Moncef Marzouki, qui partageait un petit appartement avec deux élèves du Lycée Français de la ville ne faisait qu’exprimer à haute voix, en état de crise, la Haine profonde qu’il vouait à son père. Ce dernier,qui était un « goumier » une sorte de supplétif,zouave, spahis ou  « Harki » de l’Autorité Française en  Afrique du Nord,  avait émigré au Maroc, tout de suite après l’Indépendance, s’est installé à Oujda, épousa une marocaine beaucoup plus jeune, que sa première épouse tunisienne, délaissant cette dernière avec son jeune fils Moncef. L’un de ses colocataires, est un ami très proche qui nous a quitté, peu avant les élections d’Octobre 2011. Il s’agit de Ahmed Ben Salah, neveu du Docteur Hafedh Ibrahim grand militant de la Cause Arabe et du Maghreb, en particulier. Le second est un certain Khaloufi, marocain et décédé lui aussi, après avoir réussi ses études en Médecine. Peut-être que le rappel de ces détails de la vie de notre Président et qui ne relèvent pas de sa vie privée, le rappellerait à la raison et lui fera comprendre que la pratique de la calomnie, sous forme de « Livre Noir » est un vilain défaut qui ne sied pas aux Chefs d’Etats.