La résonance de la foule ne vaut pas le raisonnement du partisan.

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On ne compte pas les voix, on les pèse dit Kant. Et quand on les pèse on se rend compte que les voix n’ont pas le même poids spécifique et on ne peut comparer l’incomparable. Le fanatique n’a pas de voix par laquelle il exprime et défend son point de vue. Il crie pour intimider et use de violence à court d’arguments. La voix du tambour résonne et nous fait entendre le fond creux de son être vide. Seule la voix du partisan raisonne politique. Elle renouvelle et rajeunit en permanence celle du Père Fondateur.La légitimité n’est pas dans le plus grand nombre de voix mais dans les voix qui pèsent le plus lourd dans l’entreprise créatrice de transformation en toujours mieux de notre réalité nationale

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