Le jour où Tariq Ramadhan n’était contredit que par feu Talbi. Au Palais des sports d’Emenzah.

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Tunis le 28 Février 2012

Depuis que j’ai ouvert mon compte facebook, j’avais inscrit dans les rubriques « religion et opinion politique  »

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bourguibien

C’était en Novembre 2008. Aujourd’hui, certains de mes amis intellectuels pensent que Tariq Ramadhan, en déclarant qu’il est à la fois musulman et athée fait preuve de duplicité. En cela ils se condamnent à rester incapables de percevoir le lieu d’où cet intégriste parle et se laissent subjuguer par sa rhétorique qui lui permet de dire seulement la moitié de ce que cette position laisse entrevoir à celui qui y habite. Car de ce lieu dont vous parlez, M.Ramadhan, on ne peut se permettre de taire son opposition radicale à la réduction de l’Islam à une idéologie politique. Cela sans pour autant séparer le politique du religieux, comme Bourguiba nous l’avait enseigné, dans ses allocutions hebdomadaires à la radio, durant les premières années de l’Indépendance. Allez jusqu’au bout de votre pensée Monsieur Ramadhan , vous êtes entrain, vous aussi, à votre manière, de couvrir le lieu d’où Bourguiba avait démontré le caractère de panacée contradictoire de l’Islam politique de votre grand père. Vous êtes beaucoup plus éclairé que votre frère Rached mais vous ne faites que couvrir Ghanouchi, porté par sa hargne et son ignorance et vous vous laissez entrainer à être son complice en devenant quelque part son généreux protecteur.

Naceur Ben Cheikh, Professeur émérite des Universités Tunisiennes.

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